J'ai acheté cet appareil (MZ-RH1) uniquement comme enregistreur haute fidélité ultra-léger et non pour me greffer des écouteurs dans les oreilles.
Le résultat est presque professionnel si on a de bons micros, mais l'emploi de l'appareil a toujours été rendu difficile par l'épouvantable logiciel SonicStage.
Toutes les fois que je le branche pour transférer le son que je viens de prendre, j'ai un message m'annonçant que ma base de données ("bibliothèque", je crois) a été altérée et qu'il faut la reconstituer. Évidemment, puisque une fois que mes enregistrements sont montés, je n'ai plus besoin des rushes et je les efface de mon disque dur. Connexion à Internet et souvent récupération de séquences sonores dont je n'ai plus rien à faire et que j'espérais avoir enterrées. Apparemment il faut effacer les données de la "bibliothèque" de ce pseudo iTunes. Ce doit être dû à une conception de base orientée vers la vente en ligne de musiquettes pour les djeuns.
Mes questions :
1. Comme Sony a abandonné l'ATRAC3 , le minidisc et qu'il a renoncé à la vente de chansonnettes en ligne, ne risqué-je pas, si je continue à effacer les fichiers WAW du dossier "Ma Musique" quand je les ai exploités, de me retrouver avec un SonicStage qui ne veut plus démarrer, le jour où le service Internet qui se charge de restaurer malgré moi mes vieux enregistrements sera interrompu ?
2. Y aurait-il un moyen simple d'aller chercher les fichiers enregistrés directement sur le MiniDisc comme sur une clé USB sans passer par ce logiciel conçu comme l'annexe d'un magasin en ligne qui n'existe plus ? Comme Sony a lâché les utilisateurs d'ATRAC3 et de MiniDiscs, il leur devrait bien cela.
Les convertisseurs en MP3 ne m'intéressent pas (j'enregistre souvent en PCM linéaire, ce n'est pas pour avoir du MP3 à la fin). J'ai déjà HiMDRenderer, mais si je me rappelle bien, quand on browse le minidisc, on ne voit pas des fichiers .OMA, mais un index HI-MD.IND au-dessus d'un dossier HMDHIFI contenant des fichiers .HMA dont l'organisation n'est pas claire et qui a boutit à cette situation bien paradoxale et caractéristique de notre monde kafkaïen : le souci de protéger les droits des "majors" aboutit à m'interdire la reproduction de mes propres œuvres.
