Nbrs de déclenchements

[JeffGasoil76]

Bonjour, J'aimerai savoir le nombre de déclenchements Maxi pour SONY A99 !!

Merci

[Lorraine__A]

Bonjour JeffGasoil76,

Je ne crois pas que cette information soit disponible ; je ne trouve rien à ce sujet dans les spécifications de ce modèle.

Bien cordialement,

Lorraine_A

[Pegaze77]

Cette notion n'existe pas, puisqu'il ne s'agit que d'une estimation statistique, donc extrêmement sujette à variations.

C'est une valeur de MTBF (temps moyen de bon fonctionnement, calculé d'après le MTBF élémentaire de chaque composant entrant dans la fabrication, et tenant compte de ce qui est "en série" ou "en parallèle").

Globalement, en photographie, les appareils grand public assurent en moyenne 75 000 déclenchements ; les appareils expert 150 000 déclenchements.

Mais ce n'est en aucun cas contractuel ou garanti. Pour exemple, certains boîtiers grand public fonctionnent toujours au-delà des 100 000 déclenchements alors que j'ai eu jadis un boîtier expert A700 dont la cage miroir s'est bloquée à 70 000 déclenchements.

[jmpro0]

Je te confirme la version de pégaze. Ce n'est qu'approximatif. 

Cela dépend aussi de ta pratique car en labo ce sont des standards qui sont appliqués aux tests. Si tu fais que de la photo aérienne et que ton boitier subit des vibrations à profusion, ou que ton boitier subit des conditions extrêmes au-delà de la moyenne (froid, chaleur, pire chocs thermiques ou physiques) alors il est fort probable qu'il lâche avant. Au contraire si tu lui impose pas de conditions aussi sévères que celles des protocoles de test, il y a de forte chances pour qu'il déclenche bien au-delà. Mon viel A700 m'a servi de 2008 (c'était mon propre cadeau de Noel 2007)  à juillet 2017 et il est encore en mesure de déclencher sans souci , même s'il n'est plus sorti de son tiroir depuis juillet 2017. 

Et à la fin c'est aussi une loterie, il peut y avoir de légères imperfections qui peuvent mettre un terme prématuré à la vie de ton obturateur. 

Une question que je me pose aussi, c'est qu'en sera-t-il de l'obturateur électronique? Peut-il prolonger la durées de vie/d'utilisation d'un boitier? car lui il n'est pas mécanique. Il y a naturellement un certains nombre de limitations à son utilisation. Ou plutôt il limite tes possibilités dans certains cas. Là , aussi je n'ai rien trouvé de concret ni dans les notes d'emploi, ni sur les forum, ni sur le web.

A creuser. La logique voulant que cela soit possible pour peu qu'il y ait moyen de désactiver l'obturateur mécanique en cas de dysfonctionnement. Ce qui me laisse penser que ce ne peut être qu'une roue de secours. Et peut-être encore un avantage supplémentaire par rapport aux réflexes. Qui eux ont déjà le désavantage du mécanisme de relève du miroir. Qui lui est très sensible au moindre grain de sable ou autre saleté qui se glisse dans ses fines structures mobiles. Et à la merci de toute déformation de la cage. J'ai eu un vieux Minolta dont le revêtement de la cage c'était plissé, ouch! mortel!!

[Pegaze77]

Avec l'obturation électronique, on remplace l'usure mécanique par la quantité de flashages que peuvent supporter les cellules composant le capteur. La durée de vie est à comparer avec les circuits mémoire SSD, qui varie selon le type et la qualité des composants.

Du temps des reflex, il y avait effectivement l'articulation du miroir qui était la plus sollicitée (surtout avec les rafales), et ensuite l'obturateur (mécanique).

Quand Sony a sorti ses premiers SLT (donc sans miroir mobile), pour gérer le remplacement de l'image dirigée vers le viseur électronique par l'enregistrement des charges à mémoriser pour LA photo, puis faire l'opération inverse pour rendre la visée, il a fallu doubler le nombre d'obturations par photo. D'où le plus fort taux de panne de l’obturateur sur les A33 et A55.

Sony a alors pallié par l'obturation électronique* pour l'enregistrement de la photo, mais devant obturer quand même mécaniquement ensuite le temps de transférer les charges aux fins de traitement et stockage avant de restituer la visée.

* baptisée "premier rideau" par analogie au fonctionnement de l'obturateur sur les anciens reflex.

On est donc revenu à une obturation par photo.

Il a fallu quand même conserver la possibilité de faire fonctionner l'obturation mécanique (premier rideau) pour utiliser les très anciens objectifs, ainsi que ceux de grand diamètre, parce que l'obturation électronique était trop rapide par rapport à l'inertie de la fermeture de leur diaphragme (donc en forte luminosité), d'où la possibilité d'avoir une partie de l'image mal exposée par asynchronisme entre l'obturateur et le calage du diaphragme de l'optique sur sa valeur de calage pour l'exposition.**

** on rappelle que la mesure de l'expo et de l'autofocus se font à plein ouverture, et que la fermeture du diaphragme sur sa valeur idoine se fait au moment du déclenchement.

Pour en revenir à l'aspect fiabilité de l'obturation électronique, on ne peut que penser qu'elle est de loin supérieure à tout organe mécanique soumis à usure ; les cellules du capteur ne sont pas plus sollicitées que dans le cas d'un SLT à obturation mécanique. Quant à l'organe de commande, il relève là encore de l'électronique : ça tombe en panne tout de suite ou (presque) jamais. Possible par contre que la qualité du contact du bouton de déclenchement ne suive pas... Mais pas moins qu'avec un "ancien" appareil.

[jmpro0]

@Pegaze77 

Merci pour cet éclaircissement, c'est une période ou j'ai suivi les développements de plus loin. Mon A700 me convenait et en même temps dans les 3-4 années précédent 2017, j'ai aussi ralenti un peu ma cadence point de vue photographie. Et heureux de voir que ça rejoint un peu la logique. L'électronique étant en effet plutôt: soit ca coince dès le début, soit sa dure pour "presque" toujours. Et que sans doute , même si elle est presque programmée, l'usure des pièces mécaniques, n'est de loin pas le seul risque de mort prématurée. Après la durée de vie d'un capteur, c'est aussi une donnée assez dans le flou. Je dirais que sur mon A700 dix ans après il fonctionne encore toujours, et la technologie à progressé depuis. Et comme tout composant électronique, ca doit vieillir plus vite si on l'expose à des chaleurs trop intenses ou des écarts brusques de température ou à l'humidité ou à toute substances agressives indésirables(les embruns trop souvent négligés par exemple). Tout comme ça doit aussi pas bien supporter le rayonnement direct du soleil (là il y a une justice, les heures au zenith étant celles ou la lumière est la moins intéressante ou du moins la plus dure). Comme nos objectifs, on doit le plus souvent les abimer plus rapidement par manque de soins ou notre insouciance; à laisser parfois poser notre matériel sur une table de terrasse le temps d'une pause ou sur son trépied le temps de tout mettre en place. Sans ce méfier des éventuels rayons parasites et des coups de chaleurs. Le pire ce sont les plages arrières et les pare-brise des voitures. Même si l'on circule et que la température de l'habitacle est correcte, le capuchon d'objectif c'est vraiment une habitude à prendre et à soigner. Et même si à l'arrêt le diaphragme n'est pas à ouverture maximale, il n'est pas complètement fermé non plus. Et sans doute ce type de discipline permet aussi de garder globalement notre matériel en état de fonctionner plus longtemps. Et concernant ta remarque à propos des boutons de déclenchement, en tant qu'amateur, même éclairé, je n'ai jamais connu ça. En fait mon A700 n'est jamais tombé en panne, J'ai eu un Minolta Dynax mort d'avoir trop bourlinguer sans doute, avec l'avance de la pellicule HS. Et un Konica "mécanique" qui m'à lâché aussi, le pose mètre, et un blocage du miroir suite à une cage déformée mais lui était d'occasion, de fait j'ignorais aussi tout de sa première vie. Et malgré tout le fait de l'avoir laisser prendre le soleil direct sur le siège d'un véhicule et y avoir par la même occasion grillé un objectif sans son capuchon, n'y était sans doute pas étranger  😆.

En tant qu'amateur je pense qu'il est pas fréquent de griller son obturateur. Et d'un autre côté je suis aussi sous l'influence d'avoir  payé très cher chaque développement et chaque tirage, au temps de l'argentique et je ne mitraille pas à tout va.