Bonjour,
Quelque soit l'appareil, s'il comporte une stabilisation mécanique par le capteur suspendu, il faut choisir soit celle-ci, soit celle, optique, de l'objectif (s'il en comporte une, bien sûr).
Les deux ensemble risqueraient d'entrer "en résonnance" en voulant se compenser. Par conséquent, d'amplifier l'instabilité des mouvements de l'opérateur au lieu de la compenser.
Il y a souvent eu débat sur laquelle des deux est la plus efficace, sans qu'une réponse flagrante soit donnée.
Lorsque la visée électronique du boîtier est elle-même compensée par la stabilisation capteur - ce qui n'est pas le cas de tous les boîtiers (et lorsqu'elle existe, elle est communtable) - on peut opter pour l'une ou pour l'autre.
Lorsque ce n'est pas le cas, la stabilisation optique de l'objectif a l'avantage de stabiliser également la visée de tout boîter, quel qu'il soit.
Toutefois, la stabilisation optique de l'objectif a deux inconvénients :
Le premier est d'obliger à respecter un mini laps de temps pour qu'elle soit effective (ce qui peut être rédhitoire en reportage lorsqu'il faut shooter vite fait à la volée). Sa mise en route intervient (comme l'AF) à mi-course du déclencheur.
Le deuxième est de devoir bloquer sa réponse sur les travellings latéraux (ex : suivi d'un sujet rapide), car la lentille dédiée, par inertie, vient taper en butée (idem sur un traveling vertical). Or tous les objectifs n'ont pas cette "séparation" des axes directionnels. Le capteur, plus léger, a non seulement moins d'inertie, en plus ne subit pas le couple amplificateur du bras de levier que constitue l'optique.
De là finalement à préférer la satilisation mécanique et n'utiliser éventuellement celle optique que pour les plans fixes, il n'y a qu'un pas... Mais il ne s'agit que d'un choix personnel.
